Résilience aux risques face aux Changements climatiques

[vc_row gap=”3″ css=”.vc_custom_1485593092988{margin-left: 5px !important;}”][vc_column][vc_custom_heading text=”Résilience aux risques face aux Changements climatiques”][vc_column_text css_animation=”left-to-right”]Les acteurs nationaux en quête d’une plateforme pour influencer les politiques

L’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP-BF) a organisé en partenariat avec RMARP Burkina un atelier de concertation des acteurs impliqués dans la résilience aux risques, le 17 juin 2016, à Ouagadougou. Il a été question de mettre en place une plateforme à même d’influencer les politiques pour mieux renforcer les capacités de résilience des communautés.

Pour mieux aider les populations à affronter les catastrophes naturelles occasionnées par les changements climatiques et particulièrement dans le cadre du programme BRACED, les acteurs impliqués dans la résilience aux risques s’engagent à constituer un agora et à partager les résultats des recherches et les expériences en vue de pouvoir interagir. Il est aussi question de faire du plaidoyer auprès des autorités politiques, à ce sujet. Ainsi se justifie l’atelier de concertation sur la résilience aux risques, organisé par de l’ONG Women Environmental Programme (WEP-BF) et le RMARP, le 17 juin 2016. Au cours de cet atelier, la présidente de ladite ONG, Mme Zenabou Segda, a fait d’une communication où elle a clairement expliqué les 3 As de la résilience selon le consortium KM du programme BRACED aux participants ; il s’agit de la capacité d’adaptation, la capacité d’anticipation et la capacité d’absorption à la résilience des écosystèmes et des moyens d’existences des communautés. D’autres communications portant respectivement sur l’Etat des lieux de la prise en compte de la résilience dans la mise en œuvre de la convention climat, du cadre HYOGO/SENDAI et des projections climatiques au Burkina Faso ont été animées par respectivement les représentants du ministère de l’environnement, du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et de la direction de la météorologie.

Les participants ont également réfléchi sur l’approche de la résilience du programme BRACED/Burkina. Des travaux de groupes suivis de séances plénières ont permis aux acteurs engagés dans la résilience aux risques de partager leurs expériences et de renforcer leurs capacités. A l’issue des travaux un comité de réflexion a été mis en place, pour réfléchir sur les objectifs et une feuille de route de l’Agora. Aimée Florentine KABORE, chargée de communication à WEP-BF.

Légende de la photo:

La présidente de WEP-BF, Mme Zenabou Segda, a expliqué aux participants, la capacité d’adaptation, la capacité d’anticipation et la capacité d’absorption à la résilience des écosystèmes.

Encadré : qu’est-ce que le cadre Sendai?

Le cadre Sendai est un accord volontaire de 15 ans, non contraignante qui reconnaît que l’État a le rôle principal pour réduire les risques de catastrophe, mais que la responsabilité doit être partagée avec d’autres intervenants, y compris les collectivités locales, le secteur privé et d’autres parties prenantes. Il vise les résultats suivants: la réduction substantielle du risque et des pertes catastrophe dans la vie, les moyens de subsistance et la santé et dans les actifs économiques, physiques, sociaux, culturels et environnementaux des personnes, des entreprises, des collectivités et des pays.

Le cadre Sendai est l’instrument de successeur du Cadre d’action de Hyogo (HFA) 2005-2015: Résilience des nations et des collectivités face aux catastrophes . Il est le résultat des consultations des parties prenantes engagées en Mars 2012 et les négociations intergouvernementales tenues à partir de Juillet 2014 à Mars 2015 qui ont été pris en charge par l’UNISDR à la demande de l’Assemblée générale de l’ONU.

UNISDR a été chargé de soutenir la mise en œuvre, le suivi et l’examen du cadre de Sendai.
Les Sept Objectifs globaux du cadre Sendai

  1. Réduire sensiblement la mortalité globale des catastrophes en 2030, visant à abaisser la moyenne pour 100.000 taux de mortalité globale dans la décennie 2020-2030 par rapport à la période 2005-2015.
  2. Réduire sensiblement le nombre de personnes affectées à l’échelle mondiale d’ici 2030, visant à chiffre global moyen inférieur pour 100.000 dans la décennie 2020 -2030 par rapport à la période 2005-2015.
  3. Réduire les pertes économiques en cas de catastrophe directe par rapport au produit intérieur brut (PIB) mondial en 2030.
  4. Réduire considérablement les dommages en cas de catastrophe à l’infrastructure critique et l’interruption des services de base, dont les établissements de santé et d’éducation, notamment en développant leur capacité de résistance en 2030.
  5. Augmenter sensiblement le nombre de pays avec les stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe en 2020.
  6. de renforcer sensiblement la coopération internationale pour les pays en développement grâce à un soutien adéquat et durable pour compléter leurs actions nationales pour la mise en œuvre de ce cadre en 2030.
  7. Augmenter sensiblement la disponibilité et l’accès aux multi-systèmes d’alerte précoce et d’information des risques de catastrophe et des évaluations pour les personnes d’ici 2030.Source de l’encadré: le net

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